L’Honneur de l’Exilé :
« Alberich a un don exceptionnel qui fait de
lui un adversaire redoutable. Son « sixième sens » lui indique les futures
attaques de ses ennemis. Mais ce don serait la marque de
la nation-sorcière de Valdemar, et ceux qui le possèdent sont traqués sans relâche.
Alberich a tout intérêt à garder cette faculté secrète le plus longtemps possible s il ne veut pas tomber dans un piège... »
la nation-sorcière de Valdemar, et ceux qui le possèdent sont traqués sans relâche.
Alberich a tout intérêt à garder cette faculté secrète le plus longtemps possible s il ne veut pas tomber dans un piège... »
La Vaillance de l’Exilé :
« Le royaume de Valdemar a perdu son souverain,
le roi Sendar. Sa fille Selenay est contrainte de lui succéder prématurément.
Le Conseil royal y voit l’occasion de s’arroger davantage de pouvoir en
poussant la reine, trop jeune et trop affaiblie à ses yeux, à prendre un époux…
soigneusement choisi par les conseillers.
Mais Selenay n’a nullement l’intention d’épouser
l’homme qu’on lui impose, ni de laisser le futur prince diriger le royaume à sa
place. Nommé maître d’armes du Collegium et champion de la reine, le Héraut
Alberich doit veiller sur Selenay. La tâche n’est pas aisée car les
machinations ourdies par certains hauts personnages du royaume s’avèrent
dangereuses… »
Chronologiquement,
ces deux livres se situent avant Les Hérauts de Valdemar (chronique ici).
Mon avis :
Dans L’Exilé, le personnage principal est
Albriech (le maître d’armes qu’on ne rencontre que brièvement dans Les Hérauts de Valdemar). Albriech n’est
pas originaire de Valdemar. C’est un Karsite et Valdemar et Karse sont en
guerre. Pourtant, ses origines ne lui poseront presque pas de problème parmi
les Hérauts. Au contraire, puisque c’est un Héraut, il est automatiquement
digne de confiance. On retrouve cette perception un peu manichéenne « Héraut =
gentil digne de confiance au cœur pur » si je puis dire, qu’on avait déjà
dans Les Hérauts de Valdemar. Bien
sûr, ça ne signifie pas que tout le monde va automatiquement faire
instantanément confiance à Albriech mais disons que pour un citoyen d’un pays
contre lequel Valdemar est en guerre, il ne rencontrera pas de gros problèmes d’intégration
(il est même le garde du corps de la princesse héritière, c’est pour dire !).
Concernant la
structure même de l’histoire, je la trouve beaucoup plus suivie que dans Les Hérauts de Valdemar où l’auteure
avait tendance à passer un peu rapidement sur certains passages et offrir une
résolution facile qui tombe un peu du ciel. Je trouve qu’elle prend plus le
temps de construire les choses et c’est très agréable !
C’est
également un véritable plaisir d’en apprendre plus sur certains personnages de
l’univers. Avec Albriech, on découvre une autre facette du pouvoir et de la vie
des Hérauts. Talia étant le Héraut de la reine, son rôle est très visible,
Albriech œuvre plus dans l’ombre. Pourtant, tous deux jouent un rôle important
pour le souverain.
En conclusion,
ce sont deux livres agréables à lire, qui continuent de construire l’immense
univers de Valdemar. On plonge encore plus en profondeur, on va découvrir d’autres
personnages, d’autres vies, d’autres modes de pensée. Le récit est toujours
aussi fluide sans grosses coupures. Ma principale critique est cet aspect un
peu « noir ou blanc ». Si ça ne vous bloque pas complétement, L’Exilé est une bonne lecture qui, sans
révolutionner le genre, permet de passer un bon moment (et pour moi c’est un
élément très important ;) )
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